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Éric Coquerel

Député de la 1ère circonsription de Seine-Saint-Denis

Retrouvez dans cette rubrique le texte d’Eric Coquerel sur l’écosocialisme, qui résume son orientation politique !

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De l’écosocialisme en particulier

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Les élections européennes sont passées. L’Union européenne n’a pas changé. Les promesses se sont déjà évaporées – plus d’Europe sociale, écologique et « gnagna ». Les partis institutionnels majoritaires, dont LREM en France, ont déjà calciné les promesses de renouvellement : ils ont mis les mêmes personnes aux commandes pour la même politique. Le « couple franco-allemand » reste conduit par la droite allemande et les intérêts de sa bourgeoisie, avec Mme Von Leyden – réplique politique de Mme Merkel, à la présidence de la commission européenne. C’est normal : l’ordo-libéralisme made in Germany convient parfaitement à Monsieur Macron, comme il a convenu auparavant à Messieurs Sarkozy et Hollande. C’est ainsi qu’un social-libéral a été élu à la tête du parlement européen : échange de bons procédés entre libéraux de tous bords, dont les partis français PS, LREM et LR.

Fermez le ban, il n’y a rien à voir ni à espérer de ce côté-là.

L’élection européenne n’aura donc rien changé en Europe. Le scénario s’est réalisé comme le souhaitait le camp de l’extrême marché. Il s’est choisi l’extrême-droite comme seul sparring-partner au risque qu’elle finisse par le mettre K.O dans plusieurs pays européens. Profitant à plein de ce jeu de dupes, l’extrême-droite a déjà progressé partout.

À l’inverse, notre espace politique régresse ou, au mieux, se maintient quelle que soit sa stratégie ou sa tactique. Dans notre course de vitesse contre des partis d’essence fasciste, ces derniers ont encore pris une longueur d’avance. Je reviendrai plus loin sur ce recul, car il est essentiel pour comprendre notre échec.

Je pose au préalable quelques autres raisons de l’échec de la liste de La France insoumise.

J’ai également été occupé par d’autres tâches, toutes prioritaires à mes yeux : celles liées directement à mon mandat à l’Assemblée nationale, mais aussi au soutien de plusieurs mobilisations récentes, comme celle des postiers du 92 -victorieux après 15 mois de grève.

Être sur le terrain de l’action est utile pour la meilleure des réflexions qui soit, celle qui découle d’une praxis réelle et concrète. Surtout, je ne souhaitais nullement écrire avant l’assemblée représentative de notre mouvement. Il était en effet souhaitable de laisser les groupes locaux s’emparer de la réflexion avant de paraitre donner du « haut » le prêt à penser. L’implication citoyenne commence aussi par cette autodiscipline des « responsables ».

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De quelques raisons de l’échec

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En ouverture, je répète que je ne crois nullement à des raisons endogènes à la campagne pour expliquer cet échec. Bien entendu, comme toute campagne, elle mérite remarques et critiques. Ne serait-ce que pour améliorer les prochaines.

Mais je remarque que les critiques se contredisent, les un-e-s ayant trouvé la campagne trop clivante, les autres pas assez. En réalité, je trouve qu’elle a incarné à la fois la rupture nécessaire, via la revendication de la sortie des Traités, et su présenter des solutions alternatives. Une méthode que nous avons pratiqué à chaque élection, et depuis lors, sur les bancs de l’Assemblée nationale.

J’ai entendu dire, par exemple, que la méthode du « plan A/ plan B » aurait été trop délaissée ou tout au moins atténuée. C’est vrai, mais cela ne date pas de cette campagne. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle j’avais rédigé un post rappelant que le « plan A » et « le plan B » sont, dans les deux cas, une méthode de rupture.

Il faut absolument que dans les années à venir, à l’approche de l’élection présidentielle, nous nous accordions sur une seule définition de cette méthode, et que nous la stabilisions.

Mais qu’elle qu’eût été la qualité des explications du « Plan A/ Plan B » pendant la campagne, le fait qu’elle ne puisse s’appliquer qu’au cas où nous gouvernions, et non au Parlement européen, relativise son impact sur les électeurs et électrices des Européennes. Je pense même qu’en dehors des cercles très politisés, cette méthode de rupture est passée largement inaperçue aux yeux de ceux qui ont voté ou se sont abstenus, et n’a donc eu aucune portée sur leur choix.

Il est en réalité compliqué de donner de l’éclat à une élection sans teint. On touche là une des explications du résultat de la liste menée par Manon Aubry. L’élection européenne est particulièrement difficile pour notre courant car nous portons un discours honnête, mais pas mobilisateur. Annoncer que rien ne pourra changer en profondeur dans l’UE sans rupture et que cette rupture est impossible dans le cadre du parlement européen, est vrai mais n’incite pas franchement à aller voter pour les dits parlementaires. C’est encore plus vrai pour une part importante de l’électorat qui avait fait le socle du résultat de Jean-Luc Mélenchon à la présidentielle, et, à un degré moindre, aux législatives.

Non seulement beaucoup de ceux-là s’abstiennent lors des élections intermédiaires mais plus encore lors des Européennes, par défiance si ce n’est par rejet de cette Europe-là. On me dira que l’électorat du Rassemblement National ne devrait pas être plus enclin à se mobiliser pour cette élection. Sauf qu’il a été galvanisé par l’objectif de passer devant la liste supportant Emmanuel Macron. Ce dernier y a largement contribué en faisant de sa confrontation avec Marine Le Pen la seule raison d’être de cette élection. À 7 ou 9 % dans les sondages, qui ont encore révélé leur rôle auto-réalisateur, il était difficile pour La France insoumise de mobiliser un électorat pourtant très opposé à la politique gouvernementale.

Pourquoi, dès lors, l’électorat des classes intermédiaires qui avait soutenu le candidat Jean-Luc Mélenchon en 2017 –notamment la jeunesse, parmi laquelle il fut largement en tête -, ne nous a pas permis de limiter la casse, d’approcher un score à deux chiffres ? Force est de constater que le temps long avantage encore EELV, parti historique de l’écologie, quand la question climatique domine bien normalement les débats. Sans doute aussi que cet électorat-là adhère moins à la critique radicale que nous faisons de l’UE. Il est plus enclin à faire un « vote de confort » en faveur d’une liste « réformiste » sur le sujet de l’UE telle que celle de Yannick Jadot. Sans doute ces classes intermédiaires, dans la période instable que nous vivons, vont au plus fort. « Il y a crise révolutionnaire quand ceux d’en bas ne veulent plus être gouvernés comme avant et quand ceux d’en haut ne peuvent plus gouverner comme avant. Et quand ceux du milieu hésitent et peuvent basculer » écrivait Lénine en 1905. Cela reste exact, dans les grandes lignes, même pour décrire un processus de révolution citoyenne.

C’est que ces élections ne se sont pas situées dans une séquence révolutionnaire. Un moment dégagiste oui, destituant dans les profondeurs du pays, oui ! Mais pas révolutionnaire si l’on considère qu’une révolution doit renverser l’ordre établi et porter en elle une essence anticapitaliste. Ce que ne sont ni le Rassemblement national de Marine Le Pen, ni la Ligue de Mateo Salvini pour ne citer que deux des partis d’extrême-droite les plus importants en Europe. Il ne peut y avoir de révolution sans vague dégagiste, mais la vague dégagiste ne conduit pas forcément à une révolution. Or, cette vague gonfle aujourd’hui le nombre d’abstentions et les scores des mouvements d’extrême-droite, plus que les nôtres.

Sans doute avons-nous vu trop belle la période précédant les Européennes. La progression de l’extrême-droite se nourrit du ras-le-bol individuel mais se dispense du dynamisme des mobilisations sociales. On peut même dire qu’au contraire, elle se nourrit de leurs reculs et de leurs défaites : si le fascisme a toujours récupéré une partie du vocabulaire des mouvements ouvriers, il a toujours été étranger à la lutte des classes comme moteur d’une opposition collective au mode d’exploitation capitaliste.

C’est une logique implacable car, encore une fois, l’extrême-droite ne s’est jamais opposée au système capitaliste libéral ; il en est une des variantes comme d’ailleurs le Rassemblement national et Mme Le Pen aujourd’hui. Il ne faut pas voir autrement son anti-syndicalisme épidermique, comme lorsqu’elle expliquait que les syndicats étaient « responsables » de la réforme de la SNCF en 2018. Il n’est pas non plus étonnant que dès mi-décembre, Marine Le Pen ait pris ses distances avec le mouvement des Gilets Jaunes dès lors que leurs revendications ont pris un caractère anti-systémique.

À l’inverse, le baromètre de notre courant suit la pression sociale : plus cette dernière est forte, plus attentive est l’écoute de nos principes dans la société. Or, s’il y a des mobilisations qui reflètent régulièrement l’exaspération sociale dans le pays –celle des Gilets jaunes vient évidemment de le démontrer-, elles se heurtent pour le moment à un mur, érigé de façon toujours plus autoritaire et répressive par le camp libéral au pouvoir. Une dérive inquiétante pour l’état de droit et même pour les fondements de la démocratie et de la République. Pour ma part, j’assume de pousser au maximum cette dialectique. Car soutenir tous les combats sociaux, ceux des postiers du 92, des salariés de la SNCF, des piquets de grève des travailleurs sans-papier, des femmes de ménage exploitées, des salarié-e-s de Conforama, ce n’est pas que préparer les conditions de la prise du pouvoir. C’est aussi se forger une conscience et une éthique militante, qui reconnaît la réalité de la vie de celles et ceux qui luttent, qui souffrent, et la réalité des rapports de force. C’est donc préparer un exercice du pouvoir au service des nôtres, débarrassé au maximum de la bureaucratisation, dont personne n’est jamais à l’abri dans la tanière de l’Etat.

L’affaiblissement numérique progressif du mouvement des Gilets jaunes à qui le gouvernement a opposé, non seulement la répression sociale la plus violente de la 5ème République mais aussi le piège minorisant de la violence, était un mauvais signe pour nous avant les Européennes. Si une lutte sociale est victorieuse, elle se recherche un débouché politique (la « gauche plurielle » de 1997 doit tout au mouvement social de novembre/décembre 1995). Et quand une lutte sociale reste massive jusqu’au bout (Sarkozy n’a pas cédé sur sa réforme des retraites, mais sa défaite en 2012 s’explique largement par la combativité, restée intacte, du mouvement social qui s’y était opposé), elle fait plier tous les pouvoirs. Concernant les Gilets Jaunes : lorsqu’un mouvement non seulement est défait mais se minorise, c’est une victoire de plus du très large camp libéral et capitaliste. Or depuis la réforme Pénicaud, l’ouverture à la concurrence de la SNCF, les Gilets jaunes, on assiste à un enchainement de défaites, comme on en a déjà trop connu.

J’ajouterai enfin les coups reçus. Si l’extrême-marché s’est choisi un opposant de confort, il ne se trompe pas d’adversaire réel. Ces deux dernières années auront été marquées par des attaques répétitives contre nous, et plus particulièrement contre notre porte-étendard qu’est Jean-Luc Mélenchon. Il fallait montrer que nous ne sommes pas ce que nous disons être : d’où les perquisitions dignes de celles subies par un groupe de mafieux, d’où les accusations calomnieuses d’antisémitisme, d’où les comparaisons ou, pire, accusations de porosité avec l’extrême-droite… Ces attaques ne sont en fin de compte pas si différentes, par leur nature, de celles subies par les animateurs des mouvements sociaux qui ont aussi droit aux insultes, aux gardes-à-vue, aux arrestations, aux renvois en correctionnelle. Mais cette fois, ces attaques ont particulièrement atteint leur but chez une partie de l’opinion publique.

Ce qu’il est convenu d’appeler le « camp démocratique » n’a jamais dénoncé ce que nous subissions. Cela a même été parfois l’inverse. Cela a pesé sur notre affaiblissement. Ces deux dernières années constituent une leçon capitale : ces attaques se poursuivront sur le plan politique à l’encontre des oppositions à Emmanuel Macron, dont La France insoumise, jusqu’à les réduire à la marginalité.

C’est, j’en suis certain, l’un des objectifs majeurs de la Macronie dans sa volonté de réduire le paysage politique, afin de le résumer à un « duel ultime » entre LREM et l’extrême-droite. Voilà pourquoi il est important de reconstruire des digues, à l’instar de l’appel des 40 organisations pour les libertés publiques et contre la répression que nous avons initié.

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De quelques raisons pour rebondir

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Voilà donc, et encore une fois pas seulement en France mais en Europe, l’explication première du mauvais résultat de nos listes. Nous sommes au creux d’une vague dans une période tempétueuse. Quiconque connait la mer sait que le creux d’une vague n’a rien d’un état stable, l’eau qui s’y trouve peut déferler sur une crête quelques temps plus tard. C’est particulièrement vrai dans la période d’accélération de l’Histoire que nous connaissons. Mais à la différence des vagues, les mouvements en politique n’obéissent pas à la mécanique des fluides : il est donc nécessaire d’agir pour se donner les chances d’une remontée.

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Nous sommes toujours dans une période destituante. Elle se déroule, et est liée, à la triple urgence, climatique, sociale et démocratique que l’humanité affronte. Cette urgence n’a jamais été aussi profonde et lourde de danger civilisationnel. C’est dire les responsabilités qui sont les nôtres (« les nôtres » se devant être compris au sens large) car si le pire se détache, le meilleur est encore possible. Il n’est pas encore minuit dans le 21ème siècle.

Dès lors que faire et comment rebondir ?

Déjà ne pas aggraver notre situation.

Ne redevenons pas poussière. Pas après tous nos combats ! Appeler à un big bang, comme l’ont fait Clémentine Autain et Elsa Faucillon, a une signification. C’est appeler à une explosion d’où l’on espère que (re)naitra un monde. Au moment du big bang tout était poussière. En sommes-nous là ? Bien sûr que non. Des planètes existent, dont celle de LFI. La dernière fois que Clémentine Autain, et la quasi-même liste de signataires, ont appelé à un big bang, c’était en 2014 (dans Regards). Entre ces deux big bangs virtuels, il ne se serait rien passé ? Si, justement, et pas des moindres pour ceux qui comme moi, ou Clémentine Autain d’ailleurs, ont travaillé d’arrache pieds à l’unité de la gauche antilibérale (je l’appelle ainsi par commodité, nous l’avons plus tard baptisé Autre gauche) depuis au moins deux décennies : notre candidat a raté d’un rien le 2ème tour de la présidentielle, nous nous appuyons sur un groupe à l’Assemblée nationale, six députés au parlement européen, deux sénateurs, des dizaines de milliers de militants, des centaines de milliers de soutiens au programme l’Avenir en commun et, surtout, nous avons levé le verrou social-démocrate sur notre camp, objectif recherché depuis si longtemps.

Les revendications, légitimes, et dont d’ailleurs le principe avait été acté bien avant les Européennes, de cadres pérennes de représentation et de coordination de LFI, ont été adoptés lors de l’assemblée représentative de juin. Peut-être, dès lors, pourrait-on leur laisser une chance de produire leur effet et mettre en débat en son sein, plutôt que de le faire à l’extérieur ? La tactique du « un pied dedans, un pied dehors » n’est pas la meilleure pour peser sur un collectif. Surtout lorsqu’à la fin on appelle à lancer un cadre qui ressemble furieusement aux principes de LFI comme à l’objectif de Fédération populaire. Dans sa déclaration, ma camarade et amie Clémentine Autain appelle en effet à une « irruption citoyenne » qui ne soit pas un cartel de partis même si les partis y ont leur place, appuyée sur une « plateforme collaborative », des « assemblées citoyennes », de grands débats thématiques. Sur le papier, c’est très exactement ce pour quoi a été fondé LFI, c’est très exactement les méthodes qu’elle se propose de pousser plus loin encore..

Des combats titanesques nous attendent encore. Préservons l’avenir ! Quoi qu’on en pense, quel que soit le niveau de l’irritation que procurent certaines attitudes et initiatives, je juge autodestructeur d’importer dans notre espace la conflictualité du « eux » et du « nous ». Elle a cours depuis trop longtemps, notamment sur les réseaux sociaux, et sur plusieurs thématiques. Nous avons assez d’adversaires réels qui nous frappent sans retenue.

En fin de compte, je l’espère, même après des différends, des brouilles, des chemins qui s’écartent un temps, nous aurons à nous regrouper. Je ne parle pas seulement de la galaxie LFI. La forme que prennent nos débats est donc importante. C’est vrai aussi de celles et ceux, et envers celles et ceux, qui choisissent aujourd’hui d’appeler à des cercles constituants. J’estime ce projet tout aussi décalé avec la période que le big bang : estimant que la période est destituante, et que le niveau de conscience n’y est pas spontanément propice à une échelle de masse, je ne crois nullement à une reconstruction par l’émergence de cercles constituants. Ils auraient du coup tous les risques d’y regrouper une avant-garde constituante en lieu et place de l’implication citoyenne nécessaire. Mais si ce débat entre nous doit rester franc, il n’a pas lieu d’être fratricide.

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Construire la fédération populaire

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Municipales : déterminer les lieux de notre reconquête

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Ni la « Gauche », ni le Populisme

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Rassembler autour d’un projet, l’écosocialisme

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