Ce vendredi, j’ai rencontré des représentants du parti Union pour la République et la Démocratie (URD) en France dont le secrétaire général et des responsables du Mouvement des Femmes, issus de la diaspora malienne. Nous avons constaté une large convergence dans nos analyses et interrogations sur la situation politique au Mali, y compris sur les objectifs de la présence militaire française.
En tant que député, je me joins à leur inquiétude au sujet de Soumaïla Cissé, président de l’URD, leader de l’opposition au Mali contre le régime d’Ibrahim Boubacar Keïta enlevé le 25 mars 2020 pendant la campagne des législatives. Il a d’ailleurs été plébiscité dans sa circonscription malgré ce kidnapping, ayant été élu député dès le 1er tour. Les seules nouvelles depuis cet enlèvement sont venues de l’ex-Président Monsieur Boubacar Keïta assurant que Soumaïla Cissé « allait bien », et d’une lettre rédigée par ce dernier datant du mois d’avril.
Malgré la chute du régime d’Ibrahim Boubacar Keïta, la famille et les membres de son parti n’ont aucune nouvelle de lui ; personne ne sait qui sont ses ravisseurs et aucune revendication n’a été faite.
Compte tenu de la situation politique actuelle complexe, et de l’importance du rôle de Soumaïla Cissé depuis de nombreuses années dans l’opposition et de son apport dans le mouvement citoyen qui a éclaté au Mali depuis juin 2020, je me joins à la demande des membres de l’URD de France et de la diaspora malienne : avoir des informations précises sur l’état de santé actuel et la situation géographique de Soumaïla Cissé, ainsi que sa libération. Je souhaite que le gouvernement français se mobilise dans cet objectif.
Je me joins également à l’appel au rassemblement du samedi 12 septembre, à 14H00.
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